Quelle est l’autonomie réelle d’une Tesla ?

L’électrification de l’industrie automobile est une étape importante pour accélérer l’adoption des véhicules électriques et améliorer l’efficacité énergétique des transports.

Cependant, comme les batteries de Tesla sont encore loin d’être optimales, un défi majeur pour Tesla demeure : maximiser l’efficacité énergétique tout en améliorant l’autonomie des voitures électriques (qui doivent être rechargées à grande vitesse).

Cet article présente une exploration de l’autonomie au niveau micro de la voiture électrique Model 3 de Tesla Motors en modélisant le comportement de charge de sa batterie en fonction du temps.

  1. Nous montrons que le modèle 3 peut couvrir une partie importante (jusqu’à 50 %) de son autonomie maximale attendue à chaque cycle de charge. Ces résultats ont été obtenus en simulant deux scénarios : Recharger à des vitesses élevées (>90% de niveau de charge en 30 minutes)
  2. Avec des vitesses modérées (<60% de niveau de charge en 45 minutes), qui induisent une charge rapide. Les résultats indiquent que la Model 3 peut atteindre une autonomie beaucoup plus élevée que prévu initialement, en particulier lors de l’utilisation d’une charge rapide.

L’autonomie de la Tesla Model 3

Tesla a pris son billet pour la révolution de la voiture électrique. La société a annoncé une nouvelle gamme de véhicules alimentés par batterie pouvant parcourir jusqu’à plus de 500 miles avec une seule charge.
Alors que le modèle 3 est l’un des modèles les plus récents de Tesla, il est en fait basé sur un modèle plus ancien : le Tesla Roadster, qui a été lancé pour la première fois en 2008 et vendu jusqu’en 2012.
Le modèle 3 est destiné à remplacer à terme la génération actuelle de Tesla Roadsters (que les clients ont déjà commandés), mais ne les remplacera en aucun cas. Au lieu de cela, il sera vendu à leurs côtés et pourra fonctionner comme un véhicule entièrement autonome.

Autonomie et recharge : pièges et solutions

Le développement de la Tesla Model 3, la voiture électrique avec une autonomie de 491 km (650 miles) et une vitesse de pointe de 220 km/h (137 mph), est encore assez précoce. Nous savons qu’il est basé sur le design de la berline Model S, mais ses caractéristiques ne sont pas particulièrement similaires à celles qu’elle contient. Mais au moins, nous avons un indice sur la façon dont il sera utilisé : en le rechargeant uniquement lorsque vous en avez besoin.

Si vous prenez par exemple la voiture électrique Tesla Model 3 :

il y a plusieurs composants différents:

  • la batterie dans son châssis
  • le logiciel du groupe motopropulseur
  • logiciel de transmission
  • logiciel moteur
  • système de gestion de la batterie (BMS)
  • l’électronique de charge
  • système de refroidissement
  • les systèmes de contrôle-commande
  • unité de commande électronique (ECU).

Tous ces composants ont été développés par différentes sociétés / développeurs sur une longue période. Mais voici un autre aspect important : ils fonctionnent tous ensemble dans une seule machine, connectés via certaines normes et protocoles. C’est ce qu’on appelle l’autonomie.

L’autonomie d’une voiture ou d’un appareil comme votre réfrigérateur est définie comme « la prise de décision sur le cycle de vie d’un actif : comment les décisions sont prises aux deux extrémités ».

Il est généralement mesuré comme la différence entre son niveau de charge maximal et sa plus longue portée lorsqu’il est complètement chargé, c’est-à-dire 491 km contre 602 km dans des conditions réelles à 60 degrés C.

Cette différence est essentielle pour calculer l’anxiété d’autonomie sur les longs trajets, car les voitures à courte autonomie nécessitent des recharges plus fréquentes, tandis que les voitures à plus longue autonomie peuvent aller loin sans se recharger une fois qu’elles sont complètement chargées.

La Tesla Model 3 a une capacité de conduite autonome en plus des fonctions de navigation habituelles, mais pas encore de système de pilote automatique et n’a donc pas d’autonomie bien qu’elle soit équipée de fonctionnalités matérielles haut de gamme telles que le régulateur de vitesse autonome, l’avertissement de sortie de voie, les embouteillages. assistance, évitement de collision et ainsi de suite. Alors oui, certaines personnes peuvent affirmer que la conduite autonome n’est même pas encore proche de l’autonomie, mais je les laisserai en dehors de cette discussion car elles n’ont pas d’importance ici de toute façon.

Ce qui est important ici, c’est que Tesla met un objectif explicite pour l’autonomie dans son marketing : une conduite 100 % autonome dans les 5 premières années après la disponibilité grand public ! Et cela fait partie de son marketing